Parmi les grappes blanches de La Clape, on trouve le Bourboulenc, cépage typiquement méditerranéen, qui représente au moins 40 % de l’encépagement local, mais surtout au moins 30 % de l’assemblage des blancs de l’AOP La Clape. Il est le plus souvent associé au grenache blanc et au rolle (Vermentino), pour donner des cuvées exceptionnelles.
Avec ses notes d’agrumes, de fleurs blanches et d’herbe fraîche, il offre une minéralité et une salinité subtiles, symboles de ce terroir unique. La finale est persistante et élégante, caractérisée par sa fraîcheur aromatique.
Les vins de Bourboulenc se dégustent à l’apéritif et s’accordent avec une grande variété de plats. Ils accompagnent des fruits de mer, des poissons délicats en sauce, des plats méditerranéens et des fromages de chèvre. Ils se marient également bien avec des plats épicés, où leur fraîcheur peut tempérer la chaleur des épices.
Un 100 % bourboulenc fait partie de mes madeleines de Proust. Alors de passage dans la région et dégustant des tapas aux Halles de Narbonne – une halte obligée pour les touristes comme pour les locaux – j’ai découvert une cuvée magique dont je tairai le nom… parce que tous les domaines de La Clape maîtrisent l’art de la magie (!).
Narbonnaise depuis trois ans, je garde le souvenir de cette sensation en bouche sauvage et gracieuse, de ce gras léger et de cette discrète amertume, combinés à des saveurs de fruits mûrs et frais. Une merveilleuse découverte qui a, sinon provoqué mon déménagement dans la région… du moins confirmé mon coup de foudre pour ses vins et son art de vivre !